Les avantages du lavable pour la santé

Produits lavables et réutilisables

Face à l’urgence écologique, le lavable et le réutilisable font leur grand retour. De plus en plus de Françaises et de Français abandonnent le jetable pour se tourner vers un mode de consommation plus sain, pour eux et pour la planète, et plus économique aussi.  Top 5 des arguments en faveur du lavable.

 

Faciliter le traitement des déchets.

 

Le traitement des déchets est une question particulièrement épineuse. Notre pays croule sous le trop grand nombre de déchets que nous produisons quotidiennement. Enfouissement ? Incinération ? Valorisation ? Des questions auxquelles le lavable apporte une réponse claire et durable : stop aux objets à usage unique ! Utilisons, lavons puis réutilisons. C’est là le plus sûr moyen d’amorcer le désengorgement de nos décharges. Ainsi, plutôt que de jeter chaque jour de petits ou grands objets par centaines de milliers. Songez au nombre hallucinant de cotons démaquillants usagés, de couches, de coton-tiges, etc qui terminent à la poubelle quotidiennement. Optons dès maintenant pour le réutilisable, faisons le choix du lavable.

 

Préserver la faune et la flore.

 

Les dépôts d’ordures sauvages sont fréquents. Et parmi ces ordures, force est de constater que se trouvent en nombre tout un tas de produits d’hygiène corporelle: des mouchoirs, des lingettes, des couches et des serviettes hygiéniques. Là encore, le lavable s’impose comme une solution accessible et durable. Si la plupart des Françaises et Français utilisaient des mouchoirs, des couches et des serviettes hygiéniques lavables, alors nul doute que ces dépôts d’ordures sauvages se feraient nettement plus rares et que la nature respirerait bien mieux.

 

Privilégier sa santé.

 

Les études sont unanimes : utiliser des lingettes ou des serviettes jetables induit des risques pour la santé. Risques pouvant aller jusqu’au Syndrome du Choc Toxique (SCT), maladie infectieuse potentiellement mortelle survenant notamment après utilisation de protections intimes jetables. Et pour cause, nombre d’éléments toxiques entrent dans la composition des serviettes hygiéniques, parmi lesquels un certain glyphosate !

 

Aussi, faire le choix du lavable c’est se prémunir contre ce genre de risque sanitaire. Les serviettes hygiéniques lavables étant, pour la plupart, conçues dans des matériaux sains, tels que le coton bio ou le chanvredont les propriétés antibactériennes et antifongiques naturelles sont hautement prisées, constituent un atout santé non négligeable.

 

Faire des économies.

 

Vaut-il mieux racheter à intervalles réguliers et parfois rapprochés des protections intimes, des couches ou des cotons démaquillants jetables? Ou vaut-il mieux acheter une fois tous les 3 ou 5 ans un lot de protections intimes, de couches ou de lingettes démaquillantes lavables ? Sans même sortir votre calculette, vous devinez sans doute déjà la réponse…

 

Favoriser les PME locales.

 

Le lavable est peu présent des rayons de la grande distribution. La raison? Le lavable n’est pas assez rentable aux yeux et au portefeuille des patrons des grandes surfaces. Pourquoi ? Parce qu’une fois qu’on s’est acheté le nécessaire en serviettes et lingettes lavables, par exemple, nul besoin d’en réitérer l’achat tous les mois; une fois tous les 3 ou 5 ans suffit amplement !

Ainsi, en optant pour le lavable, vous court-circuitez la grande distribution, source inépuisable de déchets, et rompez avec une production industrielle qui n’a de cesse de polluer la planète. A noter que les articles d’hygiène corporelle lavables sont, pour une bonne part, fabriqués dans de petits ateliers artisanaux s’inscrivant dans une dynamique écoresponsable.

 

Focus sur les couches lavables.

 

Les couches jetables, fidèles compagnes des fe-fesses de bébé, sont éminemment pratique ; faciles à changer, faciles à jeter. Mais elles sont aussi éminemment polluantes ET coûteuses ! En effet, si l’on considère qu’en moyenne un bébé consomme 4 à 5 couches par jour, cela revient à acheter puis jeter près de 2 000 cou-couches par an, soit plus de 5 000 jusqu’à ce qu’il soit propre ! Total : presque 1 500 € dépensés et environ… 250 kg !!! 250 kg de déchets produits (cacas non inclus).

 

Danger : déchets toxiques.

Bien entendu, ces déchets-là ne sont pas, ou alors très, très peu, recyclables. Composées de polymères de synthèse, de paraffine et de colorants chimiques à souhait, les couches jetables ne sont clairement pas du genre à se laisser biodégrader. Et elles ne sont pas non plus du genre à renforcer le système immunitaire de bébé. En réalité, elles sont même toxiques. Toxiques et pour la planète et pour bébé. Mais c’est vrai qu’elles sont pratique, qu’elles représentent un véritable gain de temps et qu’on en trouve partout. Vraiment, et sans ironie aucune, on ne saurait en blâmer les utilisateurs, tant la société moderne impose à chacun un rythme d’enfer.

L’alternative est bio, lavable et économique.

Alors pour remédier à cela, il existe une alternative : la couche lavable. Mais pas de méprise, hein ! Rien à voir avec les cou-couches de nos grand-mères. Enfin, pas grand-chose. D’abord, celles-là sont fabriquées dans des matériaux hautement écologiques, tel que le coton ou le chanvre biologique. Ensuite, elles sont pourvues d’élastiques, de systèmes de fermeture à pression et de doublures anti-fuite. Puis, nul besoin de courir au lavoir. Un tour en machine à 40°C et… le tour est joué !

 

Avis sur les disques et lingettes lavables.

 

Le dé-maquillage, geste anodin du soir, génère une quantité de déchets à terme néfaste. Vite, abandonnons le jetable et passons au réutilisable !

 

La coquetterie a un prix. Tout additionné, le maquillage, les crèmes et les soins, ça revient cher. Mais le coût qu’on oublie toujours de mentionner, c’est celui du démaquillage. Et il est multiple ! D’abord, économiquement parlant, ça vous creuse, lentement mais sûrement, une myriade de petits trous dans le budget. Ensuite, écologiquement parlant, ça vous érige une montagne de déchets en un battement de (faux-) cil. Et ça, la planète ne pourra pas se le permettre éternellement. Sceptique ? Lisez donc ce qui suit.

 

Si l’on considère qu’en moyenne 4 à 6 cotons sont, chaque soir, nécessaires pour ôter les quelques cosmétiques soulignant sa beauté, eh bien, en un mois ce sont entre 120 et 180 cotons qui sont utilisés puis jetés. En un an, ce sont environ 2000 cotons qu’une seule et même utilisatrice emploie puis jette. Inutile de vous dire que mis à l’échelle de la population de la France, ces chiffres donnent le tournis… D’autant plus que les cotons en question ne se recyclent pas !

 

Heureusement, des alternatives existent. Elles se nomment disques démaquillants en coton bio et/ou chanvre, elles ont un coût écologique quasi nul, un coût économique moindre, elles concourent à la bonne santé de votre épiderme et peuvent vous durer jusqu’à plusieurs années puisque lavables à souhait. Une aubaine pour tout le monde : vous, la planète et votre portefeuille.

 

 

« L’écologie passe d’abord par un changement de nos modes de consommation, et le dé-maquillage aussi en fait partie. »

 

« Les lingettes lavables font une peau de bébé. »

 

En résumé, qu’il s’agisse de leurs vertus écologiques, hygiéniques, économiques ou même sanitaires, les disques et lingettes lavables trouvent toujours à satisfaire leurs utilisatrices. Quant à la planète, elle leur dit merci.

 

Culotte Nena, c’est quoi ?

 

« Qu’est-ce qu’il y a dans ma culotte ? Quels sont les tissus qui composent l’intérieur de ma culotte menstruelle, quel est leur usage et quelles sont leurs propriétés ? » Des questions de première importance quand, pour son hygiène intime, on a fait le choix de la santé, en plus de celui de l’écologie.

 

Plus absorbante que n’importe quelle serviette, plus écologique qu’un tampon et plus saine que la cup (qui induit un risque de SCT, Syndrome du Choc Toxique), la culotte menstruelle, ou culotte de règles, est ce qu’il se fait de mieux à l’heure actuelle en termes de protection hygiénique. Sous-vêtement d’apparence assez banale, elle se distingue néanmoins du commun des culottes par un intérieur composé de trois fines épaisseurs remplissant chacune un rôle bien précis.

 

  • Une première épaisseur, en coton* et en contact direct avec la peau, canalise votre flux et assure le confort de votre intimité.

 

  • Une deuxième épaisseur, en molleton de coton*, recueille et absorbe votre flux tout en neutralisant les odeurs.

 

  • Une troisième épaisseur, en polyester* imperméable et respirant, vous garde au sec et annule tout risque de fuite.

 

*Tissus labellisé OEKO-TEX Standard 100, c’est-à-dire exempts de produits toxiques pour le corps et pour l’environnement.

 

« Mais avec toutes ces épaisseurs, n’a-t-on pas la sensation de porter comme une couche ? » Question légitime à laquelle on adressera un joyeux « Eh bien non ! » En effet, fines et souples, ces épaisseurs savent ne pas se faire remarquer, ni de vous ni des autres alentour, vous offrant toute la liberté de mouvement d’une culotte traditionnelle. Sans nul doute l’atout numéro un des femmes qui aspirent à vivre des règles sereines et zéro déchet.